Je m'amuse, ces personnages ne sont pas définitifs et ne me serviront peut être pas, mais c'est fun

"Va-t'en, chétif insecte, excrément de la terre! "
C'est en ces mots que le Lion
Parlait un jour au Moucheron.
L'autre lui déclara la guerre.
"Penses-tu, lui dit-il, que ton titre de Roi
Me fasse peur ni me soucie ?
Un boeuf est plus puissant que toi :
Je le mène à ma fantaisie. "
A peine il achevait ces mots
Que lui-même il sonna la charge,
Fut le Trompette et le Héros.
Dans l'abord il se met au large ;
Puis prend son temps, fond sur le cou
Du Lion, qu'il rend presque fou.
Le quadrupède écume, et son oeil étincelle ;
Il rugit ; on se cache, on tremble à l'environ ;
Et cette alarme universelle
Est l'ouvrage d'un Moucheron.
Un avorton de Mouche en cent lieux le harcelle :
Tantôt pique l'échine, et tantôt le museau,
Tantôt entre au fond du naseau.
La rage alors se trouve à son faîte montée.
L'invisible ennemi triomphe, et rit de voir
Qu'il n'est griffe ni dent en la bête irritée
Qui de la mettre en sang ne fasse son devoir.
Le malheureux Lion se déchire lui-même,
Fait résonner sa queue à l'entour de ses flancs,
Bat l'air, qui n'en peut mais ; et sa fureur extrême
Le fatigue, l'abat : le voilà sur les dents.
L'insecte du combat se retire avec gloire :
Comme il sonna la charge, il sonne la victoire,
Va partout l'annoncer, et rencontre en chemin
L'embuscade d'une araignée ;
Il y rencontre aussi sa fin.

Quelle chose par là nous peut être enseignée ?
J'en vois deux, dont l'une est qu'entre nos ennemis
Les plus à craindre sont souvent les plus petits ;
L'autre, qu'aux grands périls tel a pu se soustraire,
Qui périt pour la moindre affaire.

Un film de John Boorman, concidéré comme un chef d'oeuvre, d'une extrème violence. Le voyant pour la première fois, il y a peu, je l'ai regardé sans dégoût mais sans passion pour autant. J'ai surement 30 ans de retard, je ne vois pas d'autre expication.

Les Palois pourront s'amuser à essayer de reconnaître les différents lieux. Super jeux. Merci qui?

Ceux qui me connaissent ou ceux qui me suivent depuis quelques temps, savent bien que j'ai tendance à me disperser. Il y a peu, après une visite au Louvre, je m'étais imaginé reprendre l'intégralité des collections en dessin. Après avoir fait trois tableaux, je suis passé à autre chose. J'ai aussi voulu faire des critiques illustrés de films, illustrer également les fables de La Fontaine... ou créer une série de science fiction aux ambitions démesurées. Comprennez, que toutes ces bonnes intentions restent inachevées mais persistent. J'ai toujours en tête la suite du Grand rouge. Je mène bon gré mal gré ces projets.
Aujourd'hui, celui qui monopolise mon attention et mon temps, est: La conquête du Mexique. J'avais aux cours de mes études d'histoire eu l'occasion de travailler sur cet épisode, de manière anthropologique, à travers le livre de Tzvetan Todorov, "la conquête de l'Amérique". Plus tard, choisissant un livre de voyage, je pris "La conquête du Mexique", d'Hernan Cortès, receuil de lettres envoyées à Charles Quint. Bien sur, j'avais subi les railleries de mes camarades de vacances, me faisant passer pour ce que je ne suis pas. Mais ce livre m'est apparu comme étant des plus passionnant.
Ce récit est romanesque, cruel, et révèle une part de fantastique. Trois ingrédients qui se retrouvent bien souvent dans ce que j'aime raconter. Ainsi, je lis et receuille tout ce qui a rapport avec ce thème, magazine, bd, livre d'art, ouvrages... J'aimerai pouvoir raconter de manière libre mais renseignée cette conquête. De l'arrivé de Cortès à Hispanolia, jusqu'à sa mort, en me baladant de personnage en personnage à travers un récit dense et complet. J'ai en tête un pavé, une performance.
Peut-être que tout ceci restera du domaine du fantasme. Mais si vous avez des renseignements, des conseils, des photos (du mexique, veracruz, site archéo...etc), des ouvrages à me donner ou à me vendre. Contactez moi par mail: dergung@hotmail.fr.